La Commune

Le Chastang est un petit village français, situé dans le département de la Corrèze et la région du Limousin. Ses habitants sont appelés les Chastandous.
La commune s’étend sur 7,9 km² et compte 369 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 46,9 habitants par km², Le Chastang a connu une nette hausse de 19,8% de sa population par rapport à 1999.
Entouré par les communes de Sainte-Fortunade, Palazinges et Aubazine, Le Chastang est situé à 5 km au sud-ouest de Sainte-Fortunade la plus grande ville aux alentours.
Situé à 499 mètres d’altitude, le Ruisseau de Brauze est le principal cours d’eau qui traverse la commune du Chastang.

Le Chastang est aussi sur Wikipédia

Au XVIIè siècle,fut célébré le mariage d’Anne DU VERDIER avec Jacques LAVERGNE, faisant de ce dernier le seigneur du Chastang.
Leur descendante, Marie-Jeanne LAVERGNE épouse au XVIIIè siècle un dénommé Jean-Pierre CERTAIN de la MECHAUSSEE et de la COSTE, du vicomté de Turenne, lequel se qualifie à son tour seigneur du Chastang.
Anobli par Louis XV en octobre 1738, son aïeul, Pierre CERTAIN, avait reçu l’autorisation royale pour lui et ses descendants de porter les armoiries timbrées qui sont d’”azur à main droite d’or”.

Le blason de la commune, adopté par le Conseil Municipal le 16 Mars 1984, reprend donc les armoiries de la famille CERTAIN, auxquelles l’adjonction des armes de Turenne rappelle l’une des quatre vicomtés figurant sur le blason de la Corrèze.


Curiosités et monuments

Nous devons cet article à une habitante du Chastang et nous l’en remercions.

L‘église du Chastang fut construite par les religieux de l’abbaye de Conques « en l’honneur de Sainte Foy, leur chère patronne », suite au don (en 1065) d’Aymard de Monceaux à l’abbaye Saint Sauveur de son domaine du Chastang.
La fontaine Senta Caquita ne serait autre que Sainte Foy de Conques, elle daterait de 1578 ; elle faisait l’objet d’un pèlerinage le premier dimanche d’octobre et avait pour pouvoir de donner aux enfants des « facilités de langage ».
L’usage veut que le parrain ou la marraine achète une assiette de deux sous, la fasse bénir, la donne à l’enfant pour manger la soupe et dès qu’il l’a brisée…il parle.
Pour la petite histoire…. Madame L. Marie, habitante du bourg aurait été soignée et guérie d’une difficulté de parole (vers 1925) grâce à l’eau de Sainte Foy.

Sainte Foy ou Sainte Caquette fut un des ornements du Petit Palais en 1900 lors de l’exposition universelle.
« Elle est inoubliable », écrit M. Molinier « cette figure de jeune fille assise, couronnée, le visage hiératiquement impassible, mais poursuivant toutefois le spectateur de ses deux terribles yeux » elle apparaissait à ses fidèles, une baguette de coudrier à la main. Avait-elle le pouvoir de faire sourdre les eaux vives ????